• J avais promis voilà plusieurs mois de parler du travail de l'infirmière libérale.Et bien voilà , le travail en libéral me laisse peu de temps pour écrire sur ce blog.

    Tout d'abord d'un point de vue organisationnel pur, je ne travaille qu'une semaine sur deux, du Lundi matin au Dimanche soir. Effectivement les journées de travail sont bien remplies puisque la tournée du matin démarre vers 6h30 et se termine vers 13h et la tournée du soir recommence vers 16h30 jusque 19 h a peu près avec des tournées plus ou moins calmes selon les semaines.

    Contrairement au travail hospitalier, la journée de travail se poursuit à la maison , avec beaucoup de paperasses ( merci la sécu). par contre la semaine de repos permet de profiter un maximum de sa vie de famille, c'est un réél bonheur que de pouvoir conduire les enfants à l'école ( ce qui est rarement possible lorsque l'on fait les postes à l'hôpital).

    Les soins à domiciles sont très variés et vont des soins de bases et de nursing aux soins très techniques comme les perfusions sur cathéters centraux ... la grosse différence avec l'hôpital est le lien particulier qui se crée avec la personne soignée . la relation durable qui s'etablie permet d'établir un confiance réciproque entre le soigné, le soignant et sa famille.

    La dimension educationnelle du soin est beaucoup plus dévéloppé, et l'infirmière doit parfois développer des trésors d'ingéniosité pour améliorer le quotidien des malades.

    la plus grosse difficulté que j'ai pu rencontrer , c'est lorsque l'on doit faire face à une situation d'urgence , et que le médecin traitant qui habite à 200 m vous remercie par téléphone de ce que vous faites ( appeler le 15 bien souvent ) mais ne vous propose pas de venir vous aider...

    Voilà quelques éléments de mon quotidien , a tres bientôt pour la suite

     

     

     


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  • je viens de lire un article sur le refus de traitement et la relation soignant soigné.

    Cet article écrit par le chef de service de  l'unité de soin palliatif de la maison médicale Jeanne Garnier de Paris.

    Il traite de la partie legislative du refus de soin, des différentes significations de ce refus et explore les différents motifs. Enfin il tente d'aborder les moyens de consentir au refus de soin en s'interrogeant sur les pratiques des soignants.

    J'ai trouvé cet article très riche et vous invite à aller le découvrir en cliquant sur le lien ci dessous  et a me laisser vos commentaires.

    http://www.pallianet.org/165.0.html


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